Huiles essentielles & Aromathérapie
Aromathérapie et Huiles essentielles - La Vie Naturelle
Retrouvez dans la catégorie Aromathérapie, notre sélection d’Huiles Essentielles. Une question sur un usage ou une synergie ? N’hésitez pas à solliciter notre équipe de naturopathes pour un accompagnement individualisé.
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Huile Essentielle de Lentisque Pistachier
5 mlPrix public : 18,90 €Prix membre : 15,50 €Produit non disponible -
Huile Essentielle de Katrafay
10 mlPrix public : 9,90 €Prix membre : 7,95 €Produit non disponible -
Huile essentielle Laurier Noble
5 mlPrix public : 7,90 €Prix membre : 6,50 €Produit non disponible
Histoire de l’Aromathérapie
Étymologiquement, le terme « Aromathérapie » signifie « soin par les arômes » et désigne l'utilisation des extraits aromatiques de plantes. Bien que ce mot soit apparu récemment au XXe siècle, l'utilisation des huiles essentielles, remonte, quant à elle, « presque » à la nuit des temps.
Employée dès la Préhistoire, c'est dans les civilisations antiques, notamment en Égypte, que remontent les premières applications de ces extraits aux milles vertus (embaumement, désinfection, cosmétiques...). Ce principe d'extraction végétale s'étend ensuite de la Chine à la Rome Antique en passant par l'Inde et la Grèce, s'illustrant sous des formes d'extraction et d'utilisation variées.
De l'Antiquité au Moyen-Âge, on attribue à la mauvaise odeur, le pouvoir de transmettre des maladies ; il conviendra donc de « combattre l'odeur par l'arôme » notamment dans la lutte contre les épidémies.
C'est au Xe siècle qu'apparaît l'alambic, issu de l'esprit ingénieux d'un alchimiste perse. Les progrès en le domaine iront bon train, la classification des principes actifs et des molécules se développe au XIXe siècle, jusqu'à ce qu'apparaisse « l'Aromathérapie moderne » au XXème siècle.
Considérée jusque-là comme une branche de la Phytothérapie, c'est grâce à l'expérience douloureuse d'un parfumeur du nom de René-Maurice Gattefossé, qu'elle entre dans la légende. En 1910, lors d'une expérience, une explosion retentit dans son laboratoire le blessant grièvement. Il utilise alors l'huile essentielle obtenue sur ses blessures et en découvre les propriétés. Cet incident fera de lui un précurseur et le fondateur de l'Aromathérapie.
Qu’est-ce qu’une Huile Essentielle ?
Il est tout d'abord important de signaler que le mot « huile » est inadapté à ce corps volatile. L'huile essentielle n'a rien de commun avec une huile végétale grasse. Cette substance concentrée au parfum puissant constitue le capital immunitaire et hormonal des plantes qui les renferment, tout en leur assurant une protection contre les insectes potentiellement menaçants.
L'huile essentielle est une substance concentrée et liquide volatile extraite de la plante par distillation tandis que l'essence est obtenue par expression et concerne surtout les agrumes dont on extrait le zeste. Ce sont deux substances très concentrées en principes actifs utiliséespour leurs vertus et dans diverses applications comme la parfumerie par exemple.
Modes d’extraction et rendement des huiles essentielles
On retiendra les trois modes d'extraction les plus couramment utilisés : la distillation, l'expression et l'enfleurage.
La distillation obtenue grâce à un alambic permet une distillation à la vapeur d'eau séparant l'eau florale de l'essence de la plante dont la densité est plus légère. L'expression est un procédé plus simple, adapté aux agrumes ; c'est l'action simple de presser les zestes pour en recueillir l'essence. L'enfleurage : réservé aux fleurs fragiles, subtiles et contenant peu d'essences : c'est la mise en contact des fleurs et d'une graisse absorbante qui se sature peu à peu de l'essence végétale. Ce procédé permet l'élaboration de pommades.
Pour 1 kg d'huile essentielle il faudra environ : 3000 citrons, 150 kg de lavande vraie, 400 kg d'estragon, 1 tonne d'Hélichryse italienne (Immortelle), 4 tonnes de roses de Damas… On comprendra de ce fait, le prix parfois très élevé de ces vertueuses quintessences !
Critères de qualité des huiles essentielles
Famille biochimique ? Notion de chémotype ? Bio ? Pas bio ? Comment choisir ?
La première précaution à prendre, dans le choix d'une huile essentielle, est de ne pas se tromper de plante... Seul le nom en latin est garanti. Nombreuses sont les variétés de lavandes aux propriétés bien différentes. La lavande vraie officinale, connue également sous le nom de lavande fine, ne sera attestée que par son appellation latine de « lavandula augustifolia ».
Par ailleurs, l'Aromathérapie moderne implique le classement des huiles essentielles selon leur structure moléculaire. On apprend par exemple que les « acides » présentent peu d'effets secondaires, les « coumarines » sont photosensibilisantes, les « cétones » neurotoxiques etc. Ces différentes familles biochimiques informent sur les vertus, effets secondaires, toxicité éventuelle et par conséquent, sur le mode d'utilisation possible.
Il ne suffit pas de ramasser une plante à l'occasion d'une balade en forêt, de la presser ou de la distiller pour obtenir une potion magique fidèle à la bibliographie. Tout a une incidence : la région, le climat, l'altitude, la composition des sols … La structure moléculaire d'une même plante peut présenter d'importantes variations en fonction de l'endroit d'où elle est issue. C'est ainsi qu'apparaît l'indispensable notion de chémotype, véritable carte d'identité de la plante et de son biotope.
Outre ces indispensables notions biochimiques, une huile essentielle de qualité exclut impérativement l'utilisation d'engrais chimiques ou de pesticides ; il est donc indispensable que les plantes sélectionnées soient sauvages ou bio ; une attention particulière sera portée sur la cohérence d'un travail précautionneux et minutieux.
L'art d’utiliser les huiles essentielles
Les différents modes de prise
On l'aura compris, malgré la puissance exceptionnelle de ces quintessences aux milles vertus, ce sont de véritables bombes qu'on ne manipule pas avec légèreté ; la marge entre les bienfaits et la toxicité peut varier d'une simple goutte ; le conseil d'un professionnel s'impose.
On retiendra que selon leurs propriétés, le spécialiste pourra nous conseiller différents modes d'utilisation et de voies d'administration, pures, diluées dans une huile végétale, en gélules, en capsules, par voie interne, cutanée, en massages, en olfactothérapie ou en diffusion, les indications sont nombreuses et multiples mais toujours précises et prudentes.
Les huiles essentielles les plus utilisées
Il n'est pas rare de retrouver dans la pharmacie des plus initiés des petites fioles aux étiquettes diverses :
Lavande fine, Hélichryse italienne, Ravintsara, Niaouli, Eucalyptus radiata, Menthe poivrée, Géranium Bourbon, Tea-tree, (le seul mot anglais qu'il nous est permis de prononcer à la « française »)… des noms parfois indéchiffrables dont la simple lecture nous invite au voyage et à la découverte de ces trésors aux multiples bienfaits.