De la puberté à la ménopause, la femme voit sa vie rythmée par le cycle menstruel. Quelle femme n’a pas vu apparaitre quelques signes désagréables l’accompagnant parfois, entre inconforts du bas-ventre, et règles abondantes…
Ce mécanisme qui permet à la femme de porter la vie est complexe, et son équilibre est fragile. Mieux le comprendre c’est s’assurer d’enchaîner les cycles avec moins d’encombre.
Qu’est-ce que le cycle menstruel
Le cycle menstruel est un processus physiologique féminin, dirigé par la sphère endocrinienne, c'est-à-dire par nos hormones. Ce mécanisme permet à la femme de procréer et d’accueillir, le cas échéant, un foetus dans son utérus, et ainsi d’enfanter.
Comme son nom l’indique, ce processus est rythmé, cyclique, et est ponctué chaque mois par ce que l’on nomme communément les règles. Le corps de la femme est ainsi préparé tous les mois à une potentielle grossesse.
Qu’est-ce que les règles ?
Les règles, aussi nommées menstrues ou menstruations, sont les pertes sanguines mensuelles, par les voies génitales féminines. La fréquence de ces saignements est, elle aussi, rythmée et associée au cycle de la femme.
Ces épisodes de pertes sanguines concernent les femmes en âge de procréer, de la puberté à la ménopause.
Lors du cycle, l’utérus se prépare à recevoir un éventuel embryon : la couche interne de la muqueuse utérine s’épaissit et s’hypervascularise. Si aucune fécondation n’a lieu, cet épaississement de la muqueuse disparaît en tombant littéralement, provoquant ainsi les pertes sanguines.
Les règles durent entre 2 et 8 jours selon les femmes et sont d’abondance variable. Le premier jour des règles signe le premier jour du cycle menstruel, qui dure 28 jours en moyenne.
Comment fonctionne le cycle menstruel ?
Le cycle menstruel est un processus complexe entrant en jeu dans le système endocrinien et dans le système reproducteur. Le jeu des hormones produites par les ovaires, mais aussi par l’hypothalamus et l’hypophyse dans le cerveau, est compliqué et variable d’une femme à l’autre, même si dans la globalité, il suit un même schéma pour toutes.
Même si les hormones en question sont initialement dédiées à la reproduction, elles n’en ont pas moins un impact sur l’organisme tout entier, pouvant provoquer divers signes et manifestations incommodantes, que nous autres les femmes connaissons bien…
Cycle menstruel : les hormones en jeu
Tout n’est donc qu’un jeu d’hormones pour préparer le corps féminin à accueillir un embryon.
Une hormone est un messager biochimique. Sécrétée par une glande, son but est d’agir spécifiquement sur le fonctionnement d’un organe proche ou à distance. Les hormones sont transportées par voie sanguine, pour atteindre l’organe cible.
Le système fonctionne comme un jeu de domino en cascade, ou une course de relais entre les différentes glandes qui sécrètent chacune une hormone spécifique.
Et tout commence au niveau du cerveau, plus spécifiquement au niveau de l’hypothalamus.
L’hypothalamus est une petite glande de l’encéphale, appartenant à la fois au système nerveux et au système endocrinien. Il sécrète de façon cyclique plusieurs hormones, dont la GnRH (Hormone de libération des gonadotrophines hypophysaires), laquelle nous concerne ici.
Cette GnRH a pour cible l’hypophyse, autre petite glande du cerveau.
L’hypophyse est minuscule (pas plus gros qu’un raisin sec) mais sécrète une diversité impressionnante d'hormones, faisant de lui le chef de file du système hormonal.
En ce qui concerne le cycle menstruel, l’hypophyse va produire deux hormones différentes : la FSH (Hormone Folliculo Stimulante) et la LH (Hormone Lutéinisante).
Ces deux hormones ont pour cible les ovaires, mais agissent de façon différente.
Chaque ovaire renferme en son sein le nombre exact de follicules destinés à produire des ovules tout au long de la vie de la femme en âge de procréer.
La FSH agit sur la maturation du follicule pour la production d’un ovule mature dans l’ovaire. Elle agit également sur la production d’oestrogène par le follicule.
La LH, quant à elle, est l’hormone qui déclenche l’ovulation, c'est-à-dire le largage de l’ovule dans la trompe de Fallope, afin que celui-ci atteigne l’utérus pour y être éventuellement fécondé.
La cohérence de ses deux hormones (FSH et LH) n’est pas due au hasard… C’est lorsque le follicule stimulé par la FSH produit suffisamment d’oestrogènes, que ceux ci effectuent un rétro feedback (ou rétrocontrôle négatif) sur l’hypophyse. Cela signifie que quand les oestrogènes sont en quantité suffisante, ils agissent comme un frein sur l’hypophyse, signifiant par leur quantité que l’étape suivante du cycle peut commencer. Ce rétrocontrôle freine la production de FSH et provoque un pic de LH qui va déclencher l’ovulation, c’est-à-dire la libération de l’ovule.
Deux autres hormones sécrétées au niveau des ovaires jouent un rôle essentiel dans la préparation du corps à la fécondation.
Les oestrogènes travaillent bien entendu sur la sphère gynécologique, mais il est à noter qu’ils possèdent de nombreuses actions qui vont bien au-delà et qui expliquent de nombreux dysfonctionnements lorsqu’ils ne sont plus produits, lors de la survenue de la ménopause.
Les oestrogènes jouent notamment un rôle majeur sur les caractères sexuels secondaires, c’est-à-dire la poitrine, la morphologie féminine aux hanches arrondies (dite gynoïde), ou encore la pilosité pubienne.
Dernière hormone en jeu dans ce relais sans fin : la progestérone. Elle est produite par le corps jaune (c’est-à-dire ce qu’il reste du follicule qui a produit l’ovule aprés l’ovulation)
La progestérone est responsable du fameux épaississement de l’endomètre utérin (la paroi interne de la muqueuse de l’utérus), mais aussi du déclenchement des règles en cas de non-fécondation.
Ainsi va le cycle menstruel, des règles aux règles suivantes, ponctué en son milieu par l’ovulation.
Les différentes phases du cycle menstruel
Ce jeu des hormones fait donc passer l'organisme par trois phases successives :
Première phase, la phase folliculaire
La phase folliculaire s’étend du premier jour des règles à l’ovulation. Elle dure donc environ 14 jours. Durant cette étape, le follicule arrive à maturation sous l’effet de la FSH principalement pour produire l’ovule, qui est la cellule reproductrice femelle. En réalité, c’est durant cette phase que plusieurs follicules entrent en processus de maturation. Mais un seul ira au bout de sa transformation… Le plus résistant sans doute, afin de maximiser les chances de réussite de la grossesse. La sélection naturelle, en somme !
Cette phase de maturation folliculaire commence donc dès le premier jour des règles.
Ce qu’il faut déduire de ce mécanisme, c’est que sans phase folliculaire : pas d’ovulation possible.
Deuxième phase, la phase ovulatoire
La phase ovulatoire est courte. Elle dure entre 16 et 32 heures et se situe en milieu de cycle, à savoir approximativement au 14e jour. L’ovule est libéré, expulsé de l’ovaire et capté par la trompe de Fallope voisine. Lentement il descend le long de la trompe vers l’utérus. Durant les 12 heures suivant l’ovulation, l’ovocyte peut être fécondé.
Troisième et dernière phase, la phase lutéale
La phase lutéale ou lutéinique, s’étend de l’ovulation au premier jour des règles et clôt ainsi le cycle de la femme. Durant cette dernière phase, ce qu’il reste du follicule après ovulation (à présent nommé corps jaune) sécrète oestrogène et surtout progestérone, afin de préparer l’utérus à la grossesse en épaississant l’endomètre.
Deux possibilités s’ensuivent : soit l’ovule est fécondé, auquel cas oestrogènes et progestérone maintiennent la grossesse débutante, soit il ne l’est pas et le corps jaune ne produit plus la progestérone. L’arrêt de la synthèse hormonale provoque la chute de l’endomètre et donc les règles.
Effet des différentes phases sur la glaire cervicale
La glaire cervicale est une sécrétion du col de l’utérus qui favorise, en fonction des phases du cycle, l’entrée des spermatozoïdes vers l’utérus ou au contraire sert de barrière.
Il s’agit d’une matière dont la couleur varie de translucide à blanchâtre, plus ou moins épaisse et homogène, dont la consistance varie en suivant le cycle.
Lors de la première phase, la phase folliculaire, la glaire est épaisse, humide et blanche. Elle ferme le col de l’utérus et empêche ainsi l’entrée de germes ou de spermatozoïdes en dehors de la période idéale.
Au moment de l’ovulation, la glaire cervicale devient translucide, filante et abondante. Cette texture facilite le passage des spermatozoïdes et les protège également de l’acidité du vagin.
Après l’ovulation, la glaire devient très compacte et pâteuse. Son rôle est alors de garder l’utérus clos afin d’empêcher un éventuel début de grossesse.
La variabilité de la durée du cycle menstruel
Pour une bonne compréhension de l’ensemble de ce processus, il est important d’intégrer un paramètre essentiel. Ce schéma est un schéma type, mais la réalité est que ces données peuvent varier d’une femme à l’autre.
Ainsi les 28 jours définissant la durée du cycle constituent une moyenne. En fonction des femmes, le cycle peut durer entre 25 et 35 jours. Les cycles de 25 jours sont donc considérés comme courts et ceux dépassant les 30 jours comme longs.
La régularité de la durée du cycle est variable également. Certaines femmes sont réglées comme des horloges, d’autres subissent des fluctuations. Elles sont sans risque pour l’organisme et sont dues à l’impact des hormones les unes sur les autres. En effet, chaque hormone attend son déclenchement pour permettre au cycle de passer à l’étape suivante. Mais ces fluctuations sont révélatrices de variations hormonales qui peuvent être chaotiques, et provoquer indirectement certains inconforts.
Le cycle menstruel et les différentes étapes de la vie d’une femme
À chaque étape de la vie d’une femme, le cycle peut prendre des allures différentes, et être plus ou moins difficile à supporter.
Le cycle menstruel à la puberté
La puberté est l’étape où la jeune fille vit son premier cycle. Il se situe autour des 12 ans. Bien souvent, avant d’en arriver là, la jeune fille a déjà vu son corps se métamorphoser. Les poils pubiens apparaissent, la poitrine prend du volume, et le corps de la jeune fille prend lentement l’allure de celui d’une femme, à la taille afinée et aux hanches arrondies.
De nos jours, il n’est pas rare de voir apparaître des pubertés précoces chez les jeunes filles, vers 10 ans ou moins. La cause est peut-être liée aux nombreux perturbateurs endocriniens qui entourent nos vies… La question paraît légitime.
Les premiers cycles sont souvent chaotiques, très irréguliers, les règles peuvent parfois devenir très abondantes, accompagnées de gênes pelviennes fréquentes. La qualité de la peau est également souvent impactée, avec une acné hormonale habituelle témoignant de la mise en place de la valse des hormones qui peinent parfois à se réguler.
Le cycle menstruel de le femme d’âge moyen
Après l’adolescence et jusqu’à la pré-ménopause, le cycle devient normalement régulier. La femme connaît en général bien son corps et son rythme. Les règles sont d'abondance moyenne, les gênes pelviennes plus discrètes et plus supportables.
Le cycle menstruel et la préménopause
À la fin de sa vie de femme féconde, la femme avançant en âge voit à nouveau ses cycles devenir plus anarchiques. Les hormones moins nombreuses peinent à jouer leur rôle, et de nombreux inconforts apparaissent : bouffées de chaleur, troubles de la libido, sécheresse vaginale, résurgence d'inconforts prémenstruels, sueurs nocturnes… C’est progressivement la fin des cycles féminins, qui finissent par disparaître complètement, laissant place à la ménopause à proprement parler.
Cycle menstruel, fécondité et méthodes de contraception
L’apparition du cycle menstruel donne à la femme la possibilité de devenir mère. La contraception est donc de mise si le désir de grossesse ne se fait pas sentir. Médicamenteuse, mécanique ou naturelle, les possibilités contraception jouant sur le cycle menstruel sont nombreuses.
Le cycle menstruel et la pilule contraceptive
La pilule contraceptive est la méthode la plus plébiscitée par les françaises. Le principe est simple, l’ovulation est bloquée par un traitement à base d’hormones de synthèse. Donc malgré la présence de règles tous les mois : le femme sous pilule n’ovule théoriquement pas. Les pilules contraceptives sont de deux sortes : oestro-progestatives ou progestatives pures.
Dans le cas des pilules oestro-progestatives : l’ovulation est bloquée, la glaire est épaissie dans le but d'empêcher le passage des spermatozoïdes, et l’endomètre est rendu peu accueillant pour un éventuel embryon. La pilule doit être prise 21 jours sur 28. Parfois, elle contient 7 placébo en plus sur la plaquette, pour éviter que la femme ne perde l’habitude de prendre son cachet à heure fixe, et ne fasse des oublis qui pourraient avoir des conséquences non-voulues. Le délai de retard maximum ne doit pas dépasser 12 heures.
La deuxième pilule est uniquement progestative, et ne déclenche pas de règles ou seulement quelques saignements de type spotting. Elle agit sur la glaire et sur l’endomètre. Ce type de pilule est souvent plébiscité pour le confort de n’avoir pas à supporter les menstruations. Par contre, la plupart d’entre elles ne bloquent pas complètement l’ovulation. C’est pourquoi le délai de retard autorisé n’est que de 4 heures. Il est donc important d’être particulièrement attentive et régulière pour une efficacité totale de cette méthode.
Par ailleurs, la prise d’hormones de synthèse est sujette à controverse, c’est pour cette raison qu’un nombre croissant de femmes se tourne vers d’autres moyens contraceptifs dépourvus d’hormones, que vous découvrirez en poursuivant votre lecture.
Le cycle menstruel et le stérilet
Le stérilet ou Dispositif Intra Utérin est un autre moyen de contraception, mis en place par un gynécologue, en consultation, pour une durée de 5 ans maximum en moyenne. Deux sortes existent : avec ou sans hormones.
Le stérilet sans hormone est un dispositif en cuivre, qui empêche les spermatozoïdes d'atteindre l’ovule. La fécondation est ainsi impossible. La cuivre bloque la fixation de l’ovule au sein de l’utérus.
L’autre type de stérilet agit comme un diffuseur de progestérone de synthèse. Il agit ainsi de la même manière que la pilule progestative, épaississant la glaire et limitant les possibilités de nidification.
Le cycle menstruel et l’implant contraceptif
L’implant contraceptif ressemble à un petit bâtonnet. Il est inséré sous la peau sur la face interne du bras, pour une durée de 3 ans maximum. Il diffuse en continu un progestatif et agit comme les contraceptifs progestatifs précédemment cités.
Le cycle menstruel et les méthodes de contraception naturelles
Il est également possible d’utiliser des méthodes de contraceptions complètement naturelles qui évitent ainsi d’être sous traitement hormonal durant des années, et de bloquer le cycle menstruel et la nature. Ces méthodes reposent essentiellement sur l’observation du corps, afin de déterminer à quelle phase il se trouve et ainsi limiter le risque de grossesse, ou au contraire de la favoriser pour celles qui désirent avoir un enfant.
Il est important d’être conscient que ces méthodes empiriques ne sont pas fiables à 100%.
Méthode Billings
La méthode Billings est une méthode d’observation de la glaire cervicale. En fonction de son aspect, de sa couleur, de sa filance, la femme peut parvenir à déterminer à quel stade du cycle elle se trouve, et ainsi empécher une grossesse ou au contraire la provoquer. Cette méthode est à combiner au calcul de la durée de chaque phase, que la femme connaît de façon individualisée, par expérience.
Quand la glaire devient translucide, à la consistance du blanc d’oeuf, et très aqueuse, c’est la période d’ovulation. À partir de ce moment et durant 3 jours, tout rapport sexuel avec éjaculation interne est interdit. Les rapports sexuels normaux peuvent reprendre à la disparition de cette glaire ou à son changement net d’aspect (plus compact, pâteux, et blanc).
Méthode symptothermique
La symptothermie est quant-à-elle une méthode de mesure de la température corporelle.
Durant la phase folliculaire, la température du corps de la femme est comprise entre 36,5°C et 37°C. Au moment de l’ovulation, la courbe de température évolue pour passer entre 37 et 37,5°C. L’observation de la courbe de température ainsi réalisée permet de déterminer le moment de l’ovulation et d’agir en conséquence.
Autres méthodes
D’autres méthodes existent, comme celle du retrait (l’homme se retire avant l'éjaculation pour éviter tout contact des spermatozoïdes avec les muqueuses féminines). Mais l’efficacité de cette méthode reste très contestée.
Pour une plus grande efficacité si l’on s’oriente vers une contraception naturelle, il convient de combiner les méthodes Billings et symptothermiques.
Les inconforts liés au cycle menstruel et leurs solutions naturelles
Les désordres du cycle menstruel peuvent engendrer de nombreux inconforts.
Les manifestations prémenstruelles
Les manifestations prémenstruelles sont un ensemble de signes annonçant les prémices du cycle : fatigue, gonflement de la poitrine, fluctuatons de l’humeur, gonflement du bas ventre, irritabilité en sont les principaux signes.
Il s'agit d'une dysharmonie entre oestrogènes et progestérone pendant et après l’ovulation. Plusieurs causes sont possibles : soit il y a trop d’oestrogènes, soit il n’y a pas assez de progestérone, mais dans les deux cas la proportion d’oestrogènes par rapport à celle de progestérone est trop importante et crée le trouble.
Il peut être utile d’utiliser des plantes.
Le gattilier (Vitex agnus-castus) en fait partie. Allié des femmes, il aide à maintenir le bien-être physiologique et le confort avant et pendant le cycle menstruel.
Le millepertuis (Hypericum perforatum) peut aussi être utile dans ce cadre, pour son action sur l’irritabilité liée au cycle menstruel.
Enfin, l'achillée millefeuille est intéressante.
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Les aménorrhées
L’aménorrhée est l’absence de règles et donc de cycle. Si sa survenue est normale et physiologique durant la grossesse, elle ne l’est pas en dehors de ce cadre.
Les causes de l’aménorrhée peuvent être très variées, mais toujours liées au non-déclenchement de la cascade d’hormones du cycle menstruel. Stress, ménopause précoce peuvent être en cause. Il est indispensable de déterminer le déclencheur avant d’envisager toute aide de phytothérapie.
Les règles incommodantes
Courantes chez la jeune fille, les règles incommodantes n’en sont pas pour autant une fatalité. Le cycle prenant place doucement dans l’organisme lors de la puberté, il n'est pas rare que les gênes pelviennes imposent à l’adolescente de rester allongée.
Préménopause
La préménopause est une période qui peut durer plusieurs années et qui marque le déclin des cycles menstruels. Elle s’accompagne souvent, comme expliqué plus haut, de nombreux inconforts, lorsque les hormones sont encore présentes mais désordonnées et sur le déclin, avant un arrêt total du cycle, où les inconforts finissent par s’amoindrir jusqu’à disparaître.
Il convient alors d’utiliser la phytothérapie et les phytoestrogènes des plantes pour soulager les troubles.
La sauge sclarée (Salvia sclarea), par exemple, aide pendant le cycle menstruel.
La berce (Heracleum sphondylium) quant à elle, permet d’éliminer les inconforts de cette période, tout comme la luzerne (Medicago sativa) qui aide les femmes à faire face aux signes annonciateurs associés à la ménopause, comme les bouffées de chaleur, la sudation, la nervosité et l'irritabilité.
Le cycle féminin, hautement étudié et décortiqué, n’en garde pas moins une part de mystère. On le dit aussi en lien avec les phases de lune, qui croît et décroît dans le même laps de temps… Le jeu des hormones, aussi perfectionné soit-il, est pourtant d’un équilibre fragile qui peut vite être perturbé, et chaque dérèglement fait survenir une foule de signes désagréables, même si la plupart sont bénins.
Malgré tout, ce système récurrent qui nous fait parfois le maudir, nous permet de posséder le plus beau des super-pouvoirs : celui de donner la vie.
Manon Vitte
Rédactrice spécialisée en Naturopathie
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