« Je suis en plein post-partum, ma fille a 6 semaines. Je l’aime, je crois que je l’aime. Mais c’est tellement dur que c’est comme si mes sentiments étaient encore enterrés en moi. Je n’ai personne à qui parler de ça, j’ai honte de ce que je ressens et j’ai honte de ne pas être cette mère heureuse qu’on voudrait que je sois et que je voudrais aussi être. C’est un combat de tous les instants pour ne pas craquer devant ma famille ou ma belle-famille, est-ce le Baby Blues ? etc. »
Voilà, tout est dit dans un message sur le compte Instagram de @monpostpartum.
Du latin post (après, derrière) et partus (mise-bas), le post-partum désigne la période qui suit l’accouchement. Selon l’OMS, la période du post-partum commence à la fin de l’accouchement, c’est-à-dire au moment de l’expulsion du placenta jusqu’au retour de couches, soit environ jusqu’à huit semaines.
En réalité, les effets du post-partum peuvent marquer le corps et l’esprit pendant six semaines, six mois, un an.
La femme qui vient d’accoucher a un nouveau corps qui est convalescent. Il est abîmé, gonflé et endolori et traîne son Baby Blues tout au long de la journée. La femme peine à se lever la nuit face aux pleurs de son petit, présente des difficultés à s’asseoir, se balade constamment avec sa « bouée ». Elle « dégouline » de partout, de la montée de lait aux lochies (écoulement de sang).
Sans doute trouverez-vous cette description obscène ?
Car il s’agit tout de même bien du sujet. Sujet tabou, car lorsque l’on enfante, on ne doit pas se plaindre, « Pensez aux femmes qui ne peuvent pas avoir d'enfants ! « Vous avez voulu un enfant, alors maintenant il faut assumer ! » « Tu te laisses aller, reprends-toi… »
Le Baby blues est autrement, on le verra par la suite. S’il est essentiel de faire la différence entre le Baby blues et la dépression post-partum, il ne faut pas négliger pour autant cette phase où la jeune mère est fragile et où il y a une incompréhension de son irritabilité ou sa tristesse, alors qu’elle devrait « baigner » dans le bonheur.
Si la période de l’après-accouchement peut être mouvementée, il existe de nombreuses solutions naturelles qui passent par le soutien de vos proches et par une hygiène de vie. Le Baby blues peut être présent chez 10 à 20 % des françaises et vous allez trouver ici de quoi l’appréhender.
La dépression post-partum et le Baby blues
Il existe trois états psychologiques possibles après l’arrivée du bébé.
Le Baby blues
La jeune maman se sent vulnérable, inquiète et peut pleurer fréquemment.
Le phénomène est amplifié par la fatigue, le manque de sommeil et la chute des hormones. La nouvelle mère peut présenter de l’irritabilité et une perte d’appétit momentanée. Ces manifestations apparaissent de un à trois jours après l’accouchement et peuvent durer jusqu’à quinze jours.
La dépression post-partum
Elle peut glisser vers une profonde tristesse, un épuisement, des troubles du sommeil, la perte de tout plaisir, un désintéressement de son entourage et présente aussi des difficultés à établir des liens avec son bébé. Cette dépression peut apparaître dans l’année qui suit l’arrivée du bébé et peut s’inscrire dans la durée.
Dans ce cas, comme pour toute dépression, le suivi de la maman doit être fait par des professionnels du post-partum. Un accompagnement spécifique est vivement conseillé pour ne pas laisser de cicatrices émotionnelles irréversibles, aussi bien pour la maman que pour l’équilibre psychologique du nourrisson.
La psychose post-partum
Cette forme relève du registre psychiatrique. Elle est très grave et concerne une femme sur mille. Elle peut être associée par des phases de délire et d’hallucinations. La jeune mère doit être rapidement prise en charge par le corps médical.
Le papa et le Baby blues
Certaines études ont montré l’existence du Baby blues du père après la naissance d’un enfant. Sont présents les mêmes signes que ceux de la maman, à savoir un sentiment de culpabilité, de découragement et de solitude. Il y a également la crainte de ne pouvoir s’occuper de leur enfant correctement et d’être inutile. Certains auteurs évoquent alors le « Daddy blues ».
Les hormones et le Baby blues
Durant les premiers jours, la maman peut être submergée par des émotions contradictoires : une joie intense, une profonde tristesse, une euphorie excessive, une peur étrange, une hyper excitation incontrôlée, des larmes soudaines sans raison apparente.
Le responsable est la chute hormonale, tout simplement. Le taux de progestérone et des œstrogènes a chuté lors de l’expulsion du placenta, ces hormones intervenant dans la régulation de l’humeur vont perturber l’équilibre des neurotransmetteurs. Ce qui explique les variations curieuses du Baby blues. Il est important de se reposer, d’avertir son entourage et d’éviter tout stress.
Le cerveau et le Baby blues
Depuis une trentaine d’années, les chercheurs ont mis en évidence la plasticité cérébrale, tout d’abord, les études portaient sur les patients blessés au niveau du cerveau suite à des accidents de voiture par exemple. En les faisant travailler avec des exercices spécifiques, ils ont pu mettre en évidence que l’organisme créait de nouveaux neurones et d’autres circuits neuronaux afin de retrouver des compétences cognitives.
En ce qui concerne la jeune accouchée, son cerveau se modifie pour s’adapter à ses expériences et son nouvel environnement. Certaines zones deviennent plus actives que d’autres, prouvées lors d’IRM. Les difficultés de concentration ou de perte de mémoire sont causées par le fait qu’il y a une activité électrique plus faible dans la zone de la mémoire à court terme. En revanche, d’autres zones sont davantage sollicitées, car nécessaires pour les bons soins du nouveau-né : l’empathie, la motivation et la volonté. De nouvelles connexions émotionnelles sont désormais susceptibles de s’activer. C’est la connexion avec l’enfant qui est prioritaire selon le cerveau et pas la liste des tâches ménagères ! La nature est bien faite.
L’hormone de l’attachement est l’ocytocine, chez certaines femmes, les inquiétudes et les sentiments nouveaux freinent la fabrication de celle-ci par le cerveau. Quelques jours peuvent être nécessaires, il est utile d’être patient, elle arrivera tôt ou tard.
Le « peau à peau » avec le bébé peut aider à chasser le Baby blues, le bébé retrouvera l’expérience « in utero » grâce à vos battements de cœur, ce qui permet de l'apaiser et d’éviter certains pleurs. Si votre partenaire souhaite en faire autant avec votre enfant, acceptez ! Et profitez-en à votre tour pour dormir un peu. Ne refusez pas l’aide de vos proches et entourez-vous d’une bulle d’amour.
Le repos et le Baby blues
Durant les deux premières semaines, afin que les organes reprennent leur positionnement, la position allongée est la meilleure. Si cette position est bénéfique pour le resserrage du bassin, elle permet aussi de se reposer, se donner du temps pour deux siestes par jour et sans culpabilité. Inutile de chercher à imiter des princesses ou des personnes politiques à vouloir avoir une vie sociale le lendemain de l’accouchement.
C’est aussi le temps pour recréer des liens avec toute la famille, avec vos autres enfants. On peut apprendre en famille à mettre les couches, reconnaître les signes du bébé, chercher des solutions pour trouver ensemble un nouvel équilibre et une belle harmonie familiale.
L’alimentation et le Baby blues
Pendant ces premières semaines et ces premiers mois, l’accent doit être mis sur une alimentation vitalisante pour retrouver de l’énergie, et apaisante pour votre système nerveux en ébullition.
Pour cela, il faut qu’elle vous réchauffe ! On mise sur les soupes, les bouillons, les curry, les ragoûts.
Les végétaux et le Baby blues
Ils apportent des fibres, des minéraux et des vitamines. Ils doivent être colorés et donc gorgés d’antioxydants, et représenter la moitié de votre assiette. Préférez les cuissons douces à la vapeur si vous n’avez pas le temps de faire un ragoût.
Les fruits recommandés
- L’avocat, la banane, les myrtilles, la mangue ou autre fruit de saison
- Les légumes-racines recommandés
- La betterave, les panais, la carotte.
Les légumes recommandés
- Le brocoli
- Les épinards
- Le chou-fleur
- Le poivron rouge
- La courgette
- Les haricots verts
- et tout ce qui est vert.
Les bons gras et le Baby blues
Ils soutiennent votre système nerveux car ils sont indispensables à la synthèse de vos hormones. Et notamment parce que votre bébé a puisé dans votre réserve lors du troisième trimestre pour fabriquer son propre système cérébral. Vous avez donc besoin de refaire votre propre stock et notamment en consommant des acides gras dits essentiels (non fabriqués par le corps).
Les oméga-3 sont malheureusement souvent en déséquilibre par rapport aux oméga-6 dans l’alimentation classique. Les oméga-3 constituent les membranes cellulaires et permettent aux nutriments de bien pénétrer et de nourrir la cellule.
Les meilleures sources d’oméga-3 viennent des produits des mers froides, comme le hareng, le maquereau et la sardine. Malheureusement le thon est désormais très pollué.
Vous trouverez également des oméga-3 dans des œufs de poules nourries aux graines de lin, issus de belles filières BIO agréées.
Si cela est plus facile pour vous, vous pouvez aussi vous complémenter en oméga-3 sous forme compléments alimentaires certifiés BIO, cela vous garantit de ne pas avoir de polluants à l’intérieur, ni de métaux lourds. Il existe aussi des compléments alimentaires BIO à base d’algues, comme le schizochytrium.
Pensez aux oléagineux, surtout les jeunes mamans végétariennes, elles peuvent trouver des oméga-3 dans les graines de chia, de lin (moulues de préférence), de colza, dans les noix de Grenoble et le chanvre.
Pour les assaisonnements, profitez-en pour y intégrer ces bons acides gras, avec de l’huile de colza ou de noix. L’huile de lin qui s’oxyde rapidement à l’air doit être conservée au frais.
Evidemment pensez aux oléagineux, en particulier les amandes pour leur teneur en calcium, les noix de cajou non salées riches en minéraux et les noix de Grenoble riches en protéines.
Pour les cuissons, favorisez d’autres sources de bons gras comme l’huile de coco, l’huile d’olive de première pression à froid BIO et le ghee (beurre clarifié).
En ce qui concerne les courses, et pour éviter de rajouter de la charge mentale pendant votre Baby blues, n’hésitez pas à acheter des légumes surgelés BIO. Il vaut mieux des surgelés que des aliments « craquage » comme des produits transformés bourrés d’additifs, du pain blanc avec du mauvais fromage, ou encore, de la pâte à tartiner... Vous pouvez investir (avant l’arrivée de bébé ainsi vous appréhendez l’usage en l’attendant…) dans des cuiseurs respectueux dans lesquels, vous pouvez mélanger le surgelé et le cru sans altérer les goûts.
Les protéines et le Baby blues
Les protéines sont indispensables à la construction de toutes les cellules de l’organisme.
Pour la jeune maman, on lui conseille habituellement de consommer les protéines d’origine animale : œuf, viande rouge, viande blanche et poisson. Choisissez-les de bonne qualité et d’origine biologique. Sans oublier les protéines d’origine végétale : tofu, céréales, légumineuses, oléagineux.
Il y a aussi des protéines dans les produits laitiers, de préférence les fromages et les yaourts de petits animaux type brebis et chèvres.
Le stress lors du Baby blues augmenterait son besoin de protéines par jour de 30 %, notez qu’il existe des protéines complètes autres que dans la viande et poisson : les œufs, les produits laitiers, le soja jaune (tofu, tempeh), le quinoa, petit-épeautre, amarante et chanvre.
Certains aliments présentent un pourcentage à base de protéines important : les champignons, les oléagineux, les algues (spiruline et Klamath), les graines germées, le jus d’herbes, le pollen frais, le pain essène, les protéines de soja.
Ma recommandation pour les végétariennes : certains végétaux combinés ensemble permettent de fabriquer des protéines complètes, d’ailleurs des recettes traditionnelles utilisent cette association : le chili vegan avec ses haricots et ses grains de maïs, ou le couscous vegan avec la semoule de blé et ses pois chiches.
Les céréales et le Baby blues
Les céréales les plus « réchauffantes » sont le quinoa, le millet, l’amarante, le riz semi-complet et les nouilles de riz.
Les légumineuses et le Baby blues
Les lentilles et les pois chiches, que l’on peut manger en curry ou tout simplement en accompagnement. Essayez les haricots azuki, ils sont intéressants car provoquent moins de fermentation et donc, se digèrent mieux.
Les « super-aliments » et le Baby blues
Les baies de goji, dans la tradition chinoise, permettent de « nourrir le sang », en collation ou gonflées dans une infusion.
Les shiitakés, des champignons qui une fois cuits diffusent de la chaleur dans votre corps. Vous pouvez les ajouter dans vos soupes et bouillons.
Les graines de chia, riches en oméga-3, en tryptophane et en fibres qui vous faciliteront le transit. Ajoutées dans du lait végétal la veille, le lendemain avec des morceaux de pommes et un peu de cannelle, voici une délicieuse collation.
Le gingembre, avec ses propriétés réchauffantes, à utiliser en curry, dans un smoothie ou râpé dans une tisane.
La spiruline, cette algue (cyanobactérie) française, vous apporte de la vitamine B12, du fer, du magnésium, de la vitamine E et de la chlorophylle. En paillette dans une vinaigrette ou sous forme de gélule, plus facile à avaler pendant un repas.
Le pollen, riche en vitamines du groupe B, si important pour l’équilibre du système nerveux. À prendre avant le petit-déjeuner ou mélangé dans une compote.
Les épices et le Baby blues
Pensez aux épices réchauffantes telles que l’ail, le gingembre, le curcuma, la noix de muscade, les graines de fenouil et la cannelle.
Les boissons et le Baby blues
Le lait de brebis et le lait de coco sont de nature réchauffante. Vous pouvez faire vous-même des yaourts avec ces laits. En alternative au lait de vache pour un porridge au petit-déjeuner, choisissez les laits végétaux d’amande ou d’avoine.
Et bien-sûr les infusions et les tisanes avec leurs propres caractéristiques et bienfaits, et notamment le rooibos exempt de théine. Les plantes qui aident à booster le moral sont la rhodiole, le safran, le tilleul ou l’eschscholtzia, à siroter pendant trois semaines.
La chrono-nutrition et le Baby blues
Le concept de la chrononutrition est de consommer certains aliments à certains moments afin d’en tirer le plus grand bénéfice. Par exemple, prendre des amandes, des noisettes ou des noix de cajou le matin, grâce à leur teneur en tyrosine (un acide aminé) aide à combattre la fatigue.
En revanche, les noix de Grenoble riches en tryptophane (précurseur de la sérotonine et de la mélatonine) doivent être prises en fin de journée afin de mieux dormir le soir.
La phytothérapie et le Baby blues
Le Brahmi (Bacopa monnieri), aide à réduire le stress, en permettant de faire de beaux rêves.
La rhodiola (Rhodiola crenulata) aide également l’organisme à s’adapter au stress émotionnel.
Le millepertuis (Hypericum perforatum) favorise la relaxation optimale. Il aide à favoriser la relaxation et le bien-être mental et physique. Il aide à maintenir un sommeil sain, à maintenir une humeur positive.
L'ashwagandha (Withania somnifera) assure un soutien en cette période d’anxiété. Elle améliore la résistance au stress et aide à maintenir l’équilibre mental.
Le safran (Crocus sativus) contribue à l’équilibre émotionnel. Il aide à favoriser la relaxation et à maintenir une humeur positive.
La mélisse (Melissa officinalis) agit comme un antioxydant, elle aide à maintenir une humeur au beau fixe et au bon fonctionnement cognitif. Elle favorise une relaxation optimale, une relaxation et un bien-être mental et physique. Elle contribue à maintenir un bon sommeil.
La micronutrition et le Baby blues
Si nécessaire, rapprochez-vous de votre médecin traitant ou votre gynécologue afin de faire le point grâce à un bilan sanguin ou urinaire.
Le fer
Les apports nutritionnels conseillés sont de 11 mg/jour pour une femme qui allaite.
Le magnésium
Il contribue à des fonctions psychologiques normales.
La vitamine B6 contribue également à des fonctions psychologiques normales, il est judicieux de l’associer au magnésium. Les apports conseillés sont de 390 mg/jour quand on allaite sinon 360 mg/jour.
Le zinc
Le zinc participe au bon fonctionnement hormonal et du système immunitaire.
Vous trouverez du zinc dans l’alimentation, essentiellement dans les fruits de mer, la viande rouge, le poulet, les œufs et les huîtres. Également dans les graines germées de citrouilles et courges.
La vitamine D
C’est surtout son rôle au niveau des intestins qu’elle est ici intéressante. Car elle aide tous les autres nutriments à être absorbés au niveau des villosités intestinales.
La solution la plus naturelle pour prendre de la vitamine D, c’est l’exposition au soleil ! exposez vos bras et votre visage. Sinon par de l’huile de foie de morue en gélule.
Le calcium
Il a été utile pendant votre grossesse et notamment sur la fin pour le propre développement du squelette de bébé.
L’iode
C’est un oligo-élément fondamental dans la fabrication des hormones thyroïdiennes. C’est la thyroïde qui a un rôle majeur pour réguler l’énergie si nécessaire pendant cette période de post-partum.
La vitamine C
Nécessaire pour l’assimilation du fer et le maintien de votre immunité. Elle intervient dans la régulation des changements hormonaux, plus on stresse et plus on a besoin de vitamine C. Les besoins journaliers recommandés sont autour de 200 mg.
Ses sources sont également dans le monde végétal avec l’acérola, les baies d’argousier, le cassis, le camu-camu, les choux, les brocolis, le persil, l’aneth.
L’aromathérapie et le Baby blues
L’hydrolat de rose
Si les émotions sont trop fortes, l’hydrolat de rose aide à se reconnecter. Vous pouvez en pulvériser directement sur la peau et son odeur va vous envelopper.
L’huile essentielle de Saro
Cette huile essentielle (aussi appelée Mandravasarotra) peut vous permettre de vous protéger des éventuelles visites indésirables. Certains et aussi certaines… donnent des conseils un peu incongrus du type « laisse pleurer ton bébé, ça lui fera les poumons ! ». Vous êtes sa mère, et seulement vous savez ce qui est bon pour lui.
L’huile essentielle de laurier
Elle vous permet d’avoir davantage confiance en vous et vous ne serez pas influencée par l’extérieur. Vous resterez ancrée dans vos positions car encore une fois, c’est vous la mère de cet enfant et la compagne de votre partenaire !
L’utilisation des huiles essentielles dans ce cas est très simple, en olfaction, quelques gouttes sur un mouchoir en tissu, il reste dans votre poche et plusieurs fois par jour si nécessaire vous le humez. Sinon vous pouvez aussi mettre une goutte sur le pouls chinois (à l’intérieur de votre poignet) et pareillement vous sentez ces effluves quand nécessaire.
Les fleurs de Bach et le Baby blues
- Cerato : vous aide à faire confiance à votre intuition.
- Clematis : pour rester bien ancrée suite à la chute hormonale.
- Crab Apple : pour mieux accepter ce nouveau corps face au miroir.
- Holly : vous aider à prendre du recul si des émotions telles que la rancœur ou la jalousie vous envahissent.
- Hornbeam : va vous donner de l’énergie pour accomplir les tâches quotidiennes.
- Larch : si vous manquez de confiance, si vous pensez que vous n’avez pas les qualités nécessaires pour y arriver.
- Oak : pour faire face à la charge de tâches en sachant déléguer.
- Olive : pour récupérer physiquement et faire que votre sommeil soit réparateur.
- Red Chestnut : si vous vous faites du souci pour votre bébé.
- Star of Bethlehem : si le moral est au plus bas avec des pleurs.
Prenez quatre gouttes dans un verre d’eau, quatre fois par jour. Vous pouvez mélanger jusqu’à sept fleurs différentes. Il n’y a pas de contre-indication, ni d’accoutumance.
VOUS AUREZ BESOIN DE
La sexualité et le Baby blues
Il est essentiel d’écouter activement et avec empathie les femmes en période de Baby Blues quant à leur désir ou leur non-désir d’une reprise de la sexualité afin de les aider à traverser de façon plus sereine cette période jalonnée d’embûches. Aux réveils nocturnes et aux repas à préparer, inutile de se rajouter la culpabilité liée à la charge sexuelle.
Autres techniques naturelles et le Baby-blues
Il ne faut pas hésiter à évoquer auprès de la sage-femme les sentiments et émotions qui restent présents bien après l’accouchement concernant celui-ci. S’il vous faut des explications plus nettes sur cet événement, si vous avez l’impression qu’il vous manque une information : « pourquoi la césarienne, pourquoi l’épisiotomie etc. », elle saura vous conseiller la meilleure méthode pour vous aider, que ce soit un psychologue spécialisé en périnatalité, un sophrologue, un praticien en EFT (Emotional Freedom Technique) ou EMDR (Eye Movement Desensitization and Reprocessing).
Mon avis de naturopathe sur le Baby blues
Durant la première année de vie de votre bébé, se tisse un lien émotionnel intense. Il est totalement dépendant de son environnement. Votre priorité, certes, est de lui apporter la sécurité émotionnelle en lui apportant des réponses rassurantes face à ses ressentis.
Mais vous devez aussi vous écouter et vous apporter les besoins nécessaires pour vivre cette expérience de la périnatalité avec sérénité.
Votre présence, la qualité de vos soins et les échanges privilégiés, en prenant en compte les émotions de chacun, feront un bel attachement qui ainsi, permettra un bon détachement l’heure venue.
Françoise Carossino
Naturopathe
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