Verveine officinale
Verbena officinalis L. également nommée Verveine sauvage, Verveine commune, Verveine des champs, Herbe sacrée, Veine de Vénus, Herbe aux sorcières, Guérot-tout, Herbe aux enchantements, Herbe du foie, Herbe du sang, ... de la famille des Verbenacées (Verbenaceae)
En Anglais : Vervain, Verbena, ...
Partie(s) utilisée(s) : Les parties aériennes.
Constituant(s) connu(s) :
- Hétérosides iridoïdes (0,2 à 0,5%) : la verbénaline, l'hastatoside, la dihydroverbénaline, le verbénalol, l'aucubine, ...
- Dérivés de l'acide caféique : le verbascoside, l'isoverbascoside, le martynoside, eukovoside, ...
- Flavonoïdes : le lutéoline-7-O-diglucuronide et les diglucuronides de l'apigénine et de l'acacétine.
- Stachyose
- β-sitostérol
- Acide ursolique et oléanique : triterpènes
- Lupéol (alcool triterpénique)
- Huile essentielle (traces)
Origine du nom : Son nom vient du celte "Ferfaen", car la verveine était sacrée pour les Gaulois.
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Description botanique de la plante
La Verveine officinale est une plante herbacée vivace, mesurant de 15 à 40 cm de haut.
- Sa tige est dressée, quadrangulaire, ramifiée, creusée d'une petite rigole et portant des feuilles opposées.
- Ses feuilles sont courtement pétiolées, voire sessiles, obovales, lancéolées et à lobes inégaux profondément incisés ou crénelés.
- Ses fleurs sont de couleur lilas pâle et disposées en épis terminaux grêles ou en panicules. Elles possèdent un calice pubescent persistant, marqué de côtes saillantes à 5 dents.
- Son fruit est une capsule déhiscente brune, se divisant facilement en 4 noix.
Son habitat et ses origines
La Verveine officinale est très commune dans les prés, les friches et les bords des chemins de toutes nos régions. On la rencontre en Europe, mais aussi en Asie et en Afrique du Nord.
Historique et vertus traditionnelles
La Verveine officinale a été utilisée de tous temps et on lui connaissait de nombreuses vertus.
Les Romains la nommaient "Veneris herba", Herbe de Vénus ou "Veneris vena", Veine de Vénus. Elle était dédiée à la Déesse et passait pour ranimer les amours morts...
Les druides, avant le sacrifice, lavaient leurs autels avec de l'infusion de verveine , tandis que les ovates buvaient son infusion avant de prédire l'avenir ou de jeter des sorts.
Au Moyen-Âge, on la considérait comme une source de joie pour les simples d'esprit.
Au XVI ème siècle, Matthiole, médecin italien, disait que c'était "l'herbe aux magiciens".
Précautions d'emploi
Pas de contre-indications connues à ce jour aux doses recommandées.