Cholestérol
Les compléments alimentaires et le cholestérol
Retrouvez ici, toutes les solutions naturelles face au cholestérol. Cette catégorie intègre un concentré de nos meilleurs produits pour vous soutenir naturellement, comme le Policosanol, l’huile de son de riz, la levure de riz rouge, les graines de lin, ainsi que d’autres références incontournables.
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Qu'est-ce que le cholestérol ?
Lorsque François Poulletier De La Salle, âme curieuse du siècle des Lumières, isola pour la première fois ce lipide en 1758, il était loin d'imaginer qu'il intégrerait le langage courant de nos contemporains. Qui n'a jamais entendu la voix inquiète d'un proche annoncer « J'ai du cholestérol... » ? Très souvent évoqué comme une substance néfaste ou sujette à controverse, le cholestérol est toutefois un élément indispensable à la vie...et fort heureusement... on en a ! Toutefois, dans certains cas, il peut être présent en excès, et devenir un facteur de risque pour la santé.
Origine et rôle du cholestérol
Du grec « chole » (bile) et « stereos » (solide), c'est sous forme solide dans les calculs biliaires qu'il entre dans l'histoire de la médecine.
Le cholestérol a deux origines :
- endogène : il est majoritairement synthétisé par le foie.
- exogène : il est pour un quart apporté par l'alimentation.
Constituant essentiel de la bile, son rôle métabolique ne s'arrête pas là et ses fonctions sont multiples :
- 90% du cholestérol est utilisé pour la constitution des membranes cellulaires
- son rôle est fondamental pour notre cerveau en favorisant la formation des synapses
- il est précurseur de la vitamine D et de certaines hormones (testostérone, cortisol)
Bon ou mauvais cholestérol ?
Dans le langage courant on différencie « deux sortes » de cholestérol : le « bon » et le « mauvais ». Il s'agit pourtant de la même molécule.
- Le « mauvais » (LDL) est transporté du foie vers les cellules. C'est à celui-ci que l'on reproche d'encrasser les artères au passage.
- Le « bon » (HDL) est transporté des cellules au foie puis éliminé par la bile.
Il s'agit tout simplement de la forme d'élimination du « mauvais ». Son rôle est donc protecteur des artères. Il est alors aisé de comprendre qu'au-delà du taux de chacun, c'est avant tout le rapport entre les deux qui prime et qui indique s'il présente un risque pour l'organisme.
Quels sont les risques de l'hypercholestérolémie ?
Lorsque le taux de « mauvais » cholestérol (LDL) augmente dans le sang, au-delà des normes préconisées et que le « bon » (HDL) est insuffisant, on évoquera « l'hypercholestérolémie ». Le risque principal de l'hypercholestérolémie est cardiovasculaire. Circulant en trop grande quantité dans des artères, dont les parois sont parfois irritées par différents autres facteurs (alimentation inadaptée, tabac, alcool, produits chimiques...), il risquera de s'agglomérer à l'agrégat plaquettaire formé par le processus de cicatrisation engendré par l'agression précédemment évoquée. C'est ainsi que se forme un dépôt qui s'épaissira et durcira avec le temps, diminuant la lumière vasculaire : la plaque d'athérome. De ce fait, la circulation artérielle s'effectue plus difficilement augmentant les risques de différentes pathologies ou accidents vasculaires (infarctus du myocarde, AVC, artérite des membres inférieurs...)
Les facteurs qui augmentent le taux de mauvais cholestérol
Une mauvaise hygiène alimentaire
Une alimentation inadaptée, trop riche et indigeste présente un risque de dysfonctionnement du foie, organe principal de synthèse du cholestérol. Il est donc primordial d'éviter tout ce qui peut ralentir la fonction hépatique : Sucre, alcool, tabac, certains médicaments, additifs alimentaires chimiques etc.
D'autre part, certains aliments riches en cholestérol auront un impact direct sur l'augmentation du taux de « mauvais » cholestérol : l’abus de viandes rouges, charcuterie, fromage, crème fraîche, lait entier, beurre, saindoux, graisses saturées…
La sédentarité
Elle affaiblit les fonctions d'élimination de l'organisme donc diminue l'activité du « bon » cholestérol (HDL) en favorisant le « mauvais » (LDL).
Comment lutter naturellement contre l'hypercholestérolémie ?
Une hygiène de vie et un comportement alimentaire adaptés
Le cholestérol étant synthétisé majoritairement par le foie, on comprendra l'importance de veiller à son bon fonctionnement en privilégiant une alimentation adaptée et en s'octroyant des périodes de détoxification, idéalement à chaque changement de saison. Il sera de mise de supprimer les aliments riches en cholestérol afin de privilégier des aliments sains, exempts de pesticides ou autre traitements chimiques. Les bienfaits du « régime méditerranéen » ont souvent été prônés dans le cadre de la protection cardiovasculaire. Ce type d'alimentation comporte de nombreux atouts et peut constituer la base d'un nouveau comportement alimentaire favorisant un bon équilibre, ainsi qu'un apport nutritionnel et énergétique adapté aux besoins.
Rappelons ces quelques notions de base :
- un apport conséquent de fruits et légumes variés de saison
- l'utilisation d'huiles végétales vierges (olive, colza, cameline, noix, sésame …) à rajouter idéalement dans l'assiette
- la consommation d'oléagineux (l'amande de préférence car elle est hypocholestérolémiante)
- Réduire les protéines animales à deux ou trois fois par semaines en privilégiant poisson, volaille, lapin...
- Eviter les graisses animales et les graisses saturées
- Consommer des légumineuses (riches en protéines) : lentilles, haricots azukis, pois chiches, haricots rouges...
- Boire du thé pu-erh (naturellement hypocholestérolémiant)
- Ajouter de l'ail dans toutes les préparations
Et....
Bouger... marcher... faire du vélo... Il n'est pas nécessaire de courir, car la course à pied peut générer des tensions et des micro-traumatismes articulaires, l'idéal étant que l'activité physique soit régulière. Une marche rapide de vingt minutes par jour peut suffire pour garder la forme. Afin de potentialiser les effets bénéfiques d'une hygiène de vie saine, une complémentation peut s'avérer très efficace.
Les phytostérols
Les phytostérols sont des lipides végétaux dont la structure chimique est très proche du cholestérol. Ils ont la particularité de diminuer l'absorption intestinale du cholestérol LDL vers le sang. Les aliments naturellement riches en phytostérols sont les oléagineux, les légumineuses, les céréales et les huiles végétales. Une attention toute particulière est à porter sur l'huile de son de riz riche de plus de cent antioxydants, vitamines, minéraux, oligo-éléments, acides aminés, enzymes (co-enzyme Q10, gluthation, méthionine, SOD).
L'apport quotidien recommandé en phytostérols est de 2 grammes par jour, sans dépasser 3 grammes.
La niacine ou vit B3 ou PP
La niacine (acide nicotinique) est une vitamine hydrosoluble permettant la synthèse des coenzymes NAD (nicotinamide adénine dinucléotide) et NADP (nicotinamide adénine dinucléotide phosphate). Ces coenzymes dégradent les glucides, les matières grasses, les protéines et l'alcool et jouent un rôle dans la synthèse des acides gras et du cholestérol. Elle entraîne la baisse du cholestérol LDL et l'augmentation du HDL. Elle diminue également les triglycérides et la lipoprotéine (a) qui constituent un facteur de risque cardiovasculaire.
La niacine est majoritairement présente dans les produits d'origine animale (viande blanche, poissons gras, abats...) même si on la retrouve dans un grand nombre d'aliments (céréales, oléagineux, légumineuses, pommes de terre, haricots, tomates, etc.)
L'apport recommandé est de 11 mg pour les femmes et 14 mg pour les hommes, mais les recommandations peuvent atteindre 500 à 1000 mg, voire même jusqu'à 3000 mg selon le trouble.
Le policosanol
Le policosanol est un principe actif extrait du riz ou de la canne à sucre dont on ne connaît pas précisément le mécanisme d'action, mais qui, après de nombreuses études, a prouvé son efficacité dans la prévention des risques cardiovasculaires. Le constat montre qu'il agirait en diminuant légèrement la synthèse de l'enzyme HMG-CoA réductase à l'origine des mécanismes qui engendrent les précurseurs du cholestérol. On lui attribue une efficacité supérieure aux phytostérols à une dose de 10mg par jour. La baisse du taux de cholestérol LDL varierait entre 13 à 23% et l'augmentation du HDL de 8 à 29 % au bout de deux mois de consommation.
Le policosanol aurait également un rôle protecteur et préventif sur la sphère cardiovasculaire en réduisant l'agrégation plaquettaire et l'oxydation des lipoprotéines. Le policosanol est très bien toléré et apprécié pour son action douce et progressive.
La levure de riz rouge
Qu'est-ce que le riz rouge ?
- C'est un riz complet qui a subi une mutation naturelle et lui donne cette belle couleur.
Il est apprécié pour sa saveur subtile et ses vertus naturellement hypocholestérolémiantes.
Plus fort que le riz, La levure de riz rouge :
- La levure de riz rouge est un champignon microscopique contenant le pigment qui « rougit » le riz.
Elle a la particularité de favoriser la fermentation du riz sur lequel elle se développe. Une fois séché et réduit en poudre, le riz rouge fermenté servira de colorant et d'exhausteur de goût dans différentes préparations asiatiques. La molécule hypocholestérolémiante contenue dans la levure de riz rouge est une statine naturelle appelée monacoline K. Elle agit en inhibant la synthèse de l'HMG-CoA réductase. En résumé très simpliste, elle inhibe la synthèse du cholestérol et augmente le catabolisme du cholestérol présent et son élimination. Compte tenu des effets indésirables fréquemment attribués aux statines, notamment sur la fragilisation musculaire et sur la sphère digestive, la prudence sera de mise.
Les acides gras oméga-3
Les oméga-3 sont un ensemble d'acides gras polyinsaturés parmi lesquels trois ont une action significative sur notre santé : l'acide alpha linolénique (ALA), l'acide eicosapentaénoïque (EPA) et l'acide doxosahexaénoïque (DHA). L'ALA provient presque uniquement du végétal, il est essentiel et permet la conversion en EPA et DHA dans notre organisme. On retrouve également les EPA et DHA principalement dans les aliments d'origine animale.
Concernant le cholestérol, les oméga-3 auraient une action régulatrice en améliorant le rapport Cholestérol HDL sur Cholestérol total. Grâce à leurs actions anti-inflammatoire et anti-agrégante plaquettaire, ils protègent les parois artérielles de la formation de caillots tout en favorisant l'élimination des dépôts susceptibles de former la plaque d'athérome.
Les aliments riches en oméga-3 sont :
- les poissons gras : l'huile foie de morue, le saumon, le maquereau... (mais attention : il est difficile aujourd'hui de ne pas s'exposer aux métaux lourds des poissons sauvages et aux insecticides de l'élevage)
- le lapin
- les œufs provenant d'élevage respectueux
- les oléagineux (amandes, noix, noisettes, noix de cajou, pistaches...)
- les graines de chia et les graines de lin (près de 2500mg d'oméga-3 / cuillère à café)
- certaines huiles (colza, cameline, lin, chanvre, noix, périlla)
La nature regorge de solutions efficaces et capables d'équilibrer notre cholestérol. Il suffira de supprimer les aliments menaçants et d'adopter le réflexe de privilégier des concentrés d'aliments équilibrants, efficaces et protecteurs et de « bouger ». Avoir l'âge de nos artères... Oui ! Mais à condition qu'elles restent jeune